Difficile de trouver plus calme que ce week-end. Les rues franciliennes se sont vidées, même les voitures se sont faites rares dans les rues et allées… Cela ne vous aura pas échappé, nous sommes bien en août. Les commerces ont fermé, l’ambiance s’est (un peu) apaisée.
A Paris, c’est toujours la même histoire. On finit par ne croiser que des touristes venus découvrir les charmes tant vantés de notre capitale. Certes, ces accents variés et ces difficultés à acheter une simple baguette de pain sont charmants, mais cela ne manquera certainement pas de faire râler les bons parisiens que nous sommes… moi le premier, que voulez-vous, la ville a bien fini par déteindre sur moi. Même si elle est en vacances d’elle-même, difficile de la changer… ou plutôt de nous changer.
Cette année, le temps n’est pas franchement clément, et ce sera sans doute l’un des sujets de discussion qui aura été le plus abordé. Les rares épisodes de chaleur ont su tout autant faire parler d’eux, beaucoup craignant une nouvelle canicule dès que le mercure s’affole un peu. Ce sont en définitive des préoccupations bien banales… vacancières, pourrait-on dire.
Pour ceux qui restent, le quotidien est un peu modifié, et je dois dire que j’ai un peu mal au nez… Oui, je me le suis cassé deux ou trois fois cette semaine, devant des boulangeries fermées. Même si la Ville de Paris a publié une liste des boutiques ouvertes en août, cette dernière est relativement inexacte et il ne faudrait pas la prendre comme référence. Mieux vaut appeler les établissements directement. Certains ne dérogent pas à leurs habitudes et restent au service de leur clientèle : ainsi, les boulangeries de Dominique Saibron ou de Rodolphe Landemaine ne prennent pas de congés, même si les horaires de certaines de ce dernier sont légèrement modifiés. Vous pourrez également vous rendre chez Gontran Cherrier, qui a ré-ouvert jeudi, à la maison Pichard, chez Bread & Roses, Raoul ou Benoît Maeder, et bien d’autres que j’oublie… Le choix demeure encore varié, nous sommes à Paris, tout de même ! Pour les becs sucrés, Pierre Hermé, Fauchon, le Café Pouchkine, Ladurée, Angelina, Dalloyau, Lenôtre, Sadaharu Aoki… entre autres institutions parisiennes, ne s’accordent pas de trêve estivale, même si ce n’est pas toujours dans ces maisons que l’on trouve les gourmandises les plus savoureuses. Si les températures montent, rien de tel qu’une bonne glace chez Raimo, Grom ou la charmante Mary Gelateria, discrètement nichée dans le haut du Marais. Les adeptes des « notes de frais » les plus « bling-bling » pourront aussi se tourner vers la terrasse du MiniPalais, qui se transforme en bar à glaces tous les après-midi.
Août, c’est aussi l’occasion de préparer la rentrée au calme. Certains artisans préparent leurs produits et leurs équipes. Côté pâtisserie, on donne les dernières touches aux bûches de Noël (photographies, dégustations…) avant de s’attaquer à la suite (les galettes des Rois ne sont pas si loin que cela !).
On profite des rythmes moins soutenus pour échanger un peu plus avec les clients, ou bien pour faire une petite promenade du côté de Paris Plage… ou pas, tiens. Chacun son style, après tout. Bel été !
Aout à paris, comme un petit air de vacances même pour ceux qui n’en ont pas ! =)
C’est vrai qu’elles sont bonnes les glaces de MARY, je me régale à chaque fois !