Je ne sais pas si je peux faire un bilan au bout de deux mois d’écriture, en plus je n’aime pas ça. Disons que c’est un point d’étape, un coup d’oeil sur les perspectives et les évolutions à venir.
Pour commencer, je ne peux qu’être surpris de ma propre assiduité. J’ai réussi à tenir un certain rythme dans les articles, ce qui n’était pas gagné. J’avais arrêté d’écrire depuis un certain temps et il n’est pas toujours facile de s’y remettre. C’est un exercice intéressant et stimulant ! Je m’étais un peu trop servi de mes jambes et bras et plus de ma tête, ces derniers mois. Inverser la tendance aura été plus que bénéfique.
Bénéfique, oui, le mot est bien trouvé. J’irais presque plus loin : thérapeutique. Blogging thérapeutique, concept intéressant. Pour moi, cela a représenté l’opportunité de rencontres, de partage… et de plaisir. D’autant que ce plaisir semble être mutuel : des personnes semblent avoir pris l’habitude de me lire et reviennent régulièrement, ce serait plutôt bon signe ! On m’a remercié assez chaudement pour plusieurs de mes articles, mais je crois que c’est surtout moi qui devrait faire ces remerciements, car j’ai l’impression que cela m’apporte plus que je n’apporte aux autres en faisant ce « travail ».
Justement, parlons de travail et d’emploi. Le painrisien est chômeur depuis quelques mois. Raisons de santé et manque d’envie. J’étais tellement fatigué et nerveux que je ne pouvais plus faire mon travail correctement. Le beau temps aidant je me sens mieux… et je m’ennuie. Il faudra peut-être que je retrouve un emploi ! ou bien…
Me consacrer à plein temps au painrisien. Depuis le début je suis persuadé que le concept a un certain potentiel et pourrait être développé, car tout cela a un côté porteur, fortement ancré dans notre culture gastronomique. Actuellement, le blog est à peu près au niveau zéro de ce que je voudrais faire, quelque chose de beaucoup plus visuel et d’attrayant. Cela commencera peu à peu, avec plus d’illustrations, de photos. J’ai changé d’appareil ces derniers jours, justement pour parvenir à vous montrer toutes ces belles boutiques et ces beaux produits sous leur meilleur jour. Au delà de ça, il y a bien sûr l’interface même du site qui doit être revue – ou plutôt vue, car ça n’a pas été encore le cas. (d’ailleurs, à ce sujet, si vous connaissez un bon graphiste…)
Bien sûr, le contenu devra s’enrichir et gagner en variété, notamment au travers d' »itinéraires gourmands », de rencontres et bien plus encore, selon mon inspiration et mon envie.
Le seul problème dans tout ça ? En vivre. Je n’ai pas trouvé de modèle économique cohérent pour tout cela. Il est hors de question d’afficher de la publicité, je ne suis même pas sûr que cela pourrait rapporter quoi que ce soit, d’ailleurs. Au final, le plus pertinent serait peut-être de « vendre » ma prestation de conseil, de guider des touristes/curieux dans toute cette farine parisienne ! Je ne sais pas. C’est à réfléchir. Bien sûr, si vous avez des opportunités d’emploi, je prends aussi.
Allez, maintenant, il faut continuer. Ce n’est vraiment que le début.
Je vous souhaite tout le courage nécessaire à la mise en place de votre projet. Persévérez, la boulangerie est exigente envers ses acteurs mais elle sait aussi donner. Et je ne doute à aucun instant de la place que vous allez bientôt prendre dans ce milieu. Gardez votre authenticité, votre impartialité, continuez de vous former, et votre savoir être sera reconnu, tel un pain issu d’une lente fermentation.
Bon courage, accrochez vous, le métier a besoin de gens comme vous qui balisent le chemin des consommateurs à la recherche d’éthique et … d’authenticité
Bonjour, et bien chapeau bas… si je puis me permettre un conseil tu pourrais par exemple d’adresser à des hotels, des restaurants, des petites épicerie qui font des cantinettes et leur proposer des selection de pain, voir un pain du jour en accord avec une boulangerie et tu distribu avec une petite surcharge. Tu peux aussi ouvrir une maison du pain ou les amateurs de pain pourraient gouter plein de pain de boulangerie differente tu prends un partenaire fromager affineur, un charcutier, tu vends des des confitures… bref tu te debrouilles pour faire de l’argent avec des acotés.
Merci pour vos encouragements, c’est vraiment gentil et cela me touche. Ce sont d’excellentes idées et effectivement, ce seraient des moyens pour faire vivre l’ensemble sans perdre d’indépendance tout en partageant la passion du pain.
Autant de perspectives intéressantes et motivantes 😉