Il avait été annoncé dans le magazine Grazia, si ça ce n’est pas de l’exposition médiatique ! Depuis, je l’attendais impatiemment, ayant programmé sur mon agenda un rappel hebdomadaire pour relancer Gontran Cherrier à son sujet. Bon, j’exagère… à peine. Hier après-midi, un simple mail dans ma boite : vous pouvez passer pour le pain pignons-romarin.

Je suis passé, oh, ça, oui. Il m’attendait, me tendait presque les bras avec son façonnage non sans rappeler celui des fougasses provençales. C’est un peu le même esprit, d’ailleurs. On y retrouve une mie bien moelleuse et ce doux parfum d’herbes, en l’occurrence du romarin. Cela a pour effet de créer un pain très « frais », nous transportant un peu en provence… Ensuite, on croque dans les pignons de pin grillés et on découvre cette association très judicieuse entre la plante et les graines. Vraiment, on dirait le sud !

Mis à part ça, la croûte n’est pas très présente du fait du caractère très moelleux du pain, mais ce n’est pas ce que l’on recherche ici. Sa conservation est très bonne, il peut être dégusté sans aucun problème le lendemain, en ayant conservé la plupart de ses qualités, dont une bonne élasticité de la mie. Le romarin est justement dosé et ne devient pas entêtant comme cela pourrait être le cas. Les pignons contribuent à créer une balance en terme de goût, ce qui créé un ensemble agréable, accompagnant une salade sans pour autant la noyer.

Bien sûr, je peux toujours être très exigeant et reprocher une cuisson un peu juste. En effet, quand on croque dans les pointes, forcément plus grillées, on prend conscience de l’intérêt que peut avoir ce supplément de cuisson : on y retrouve un goût très agréable, entre romarin et caramel. Egalement, j’ai trouvé que l’ensemble était trop fariné, ce qui n’est définitivement pas utile et ne contribue pas, selon moi, à rendre le pain plus attirant visuellement. Pour ce dernier point, il suffit de tapoter un peu le tout pour retirer l' »excès » de farine.

Voici donc encore une belle réalisation de Gontran Cherrier, qui prolonge un peu l’été avec son pain. Seul regret ? Le prix, qui demeure assez élevé, même s’il y a des justifications, entre le façonnage, les ingrédients ajoutés…

Pain Pignons-Romarin, Boulangerie Gontran Cherrier – Paris 18è, 3,20 euros le pain d’environ 250g.                                                                                                                  

Une réflexion au sujet de « Pain du jour : Pain Pignons-Romarin, Gontran Cherrier (Paris 18è) »

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