Un produit n’existe que s’il y a quelqu’un pour le vendre, pour le présenter. Un artisan peut très bien développer un savoir-faire exceptionnel, mais s’il n’est pas en mesure de sortir de l' »abstraction », cela n’a que peu d’intérêt. C’est pourquoi personnels de vente, de création et de production sont profondément liés, même si les relations que ces poles entretiennent ne sont pas toujours excellentes…

La boulangerie, la pâtisserie et plus généralement les métiers artisanaux rencontrent d’importantes difficultés de recrutement, les ressources de qualité se faisant rares sur le marché du travail. Dans le secteur d’activité qui nous intéresse, les raisons sont multiples, mais elles tiennent avant tout à la pénibilité du travail. Cela se vérifie autant au sein du fournil que dans la boutique. Pour les boulangers, les horaires sont difficiles, il faut se lever tôt et accepter le port de lourdes charges. D’autres tâches sont fatigantes et rébarbatives, telles que le façonnage. C’est en cela que des solutions telles que PanovA ou Paneotrad apportent des réponses, en libérant le personnel de cette tâche fastidieuse grâce à la diviseuse et au non-façonnage, en plus de présenter un certain intérêt en terme de flexibilité (cuissons « à la demande », donc peu de pertes et un pain toujours frais).
Il faut réfléchir sérieusement sur cette « crise des vocations » et aller plus loin dans les solutions à développer pour y répondre. En effet, les facteurs tenant à l’aménagement de l’espace de travail sont également à prendre en compte, et nombre de laboratoires ou fournils offrent des conditions plutôt difficiles aux hommes qui y évoluent, en particulier à Paris. Escaliers sinueux, espace restreint, absence de lumière naturelle, … Cela ajoute beaucoup à la pénibilité et peut finir par entamer sérieusement la motivation d’un artisan, ce qui aura un impact direct sur la qualité des produits proposés au final.

Au delà des vocations, il faut aussi regarder la main d’oeuvre disponible sur le marché. Malheureusement, nombre d’ouvriers possèdent certes les qualifications nécessaires pour exercer l’emploi de boulanger ou de pâtissier, mais sont loin de maîtriser pleinement les techniques de panification. Mise en oeuvre et entretien du levain, contrôle des fermentations, gestion des cuissons… Autant de tâches complexes qui nécessitent d’aller plus loin que la formation reçue au sein des diverses écoles de boulangerie-pâtisserie, ce que tous ne souhaitent pas faire. En effet, certains choisissent ce métier par « dépit », en sachant qu’ils seront assurés de trouver du travail, mais n’éprouvant aucune passion pour celui-ci. Or, pour réussir à faire du bon pain, il faut aussi y mettre du coeur… Ceux qui le font ne sont pas si nombreux que cela, et ils ont une fâcheuse tendance à avoir la « bougeotte » : ils cherchent en effet à découvrir d’autres méthodes, d’autres recettes et états d’esprit… et sont ainsi difficiles à fidéliser.

En boutique, même constat. Difficile de garder de bons vendeurs. Ce n’est pas uniquement un problème pour les boulangeries, mais pour l’ensemble du secteur du commerce. Cependant, le problème est amplifié en boulangerie, où les compétences requises pour être un « bon » vendeur sont nombreuses : hygiène, mais aussi maîtrise des modes de fabrication des pains ainsi que de leur saveur au final. Bien sûr, cela vient avec le temps et l’expérience, mais encore faut-il que la personne ait la volonté d’apprendre, qu’elle ne considère pas son travail sous l’angle uniquement alimentaire. Ce n’est pas très fréquent, d’autant que le métier ne bénéficie pas d’une image très positive, souvent considéré comme un métier « en attendant mieux », alors que cela peut être bien plus. A plus forte raison dans une boulangerie, le personnel de vente est un créateur de lien social, il entretient une relation directe avec la clientèle et tient le rôle d’ambassadeur des produits de l’artisan.
Là encore, on peut aussi mettre en avant le caractère difficile du métier, et je suis relativement bien placé pour le savoir puisque j’ai moi même été vendeur dans ce secteur d’activité. Notre rôle, c’est aussi d’être là quand les autres ne travaillent pas. Ce qui a pour conséquence logique d’imposer des horaires parfois matinaux, parfois tardifs, et une présence les week-ends et jours fériés. Difficile de concilier tout ceci avec une vie personnelle.

Tout cela rend le recrutement particulièrement compliqué pour nos artisans, d’autant que les ressources humaines ne sont pas forcément le secteur dans lequel ils sont le plus compétent et le plus à même d’être efficace. Il est alors possible de se faire aider par Pole Emploi ou autres agences privées de recrutement. Pour faire face à des besoins urgents, il est également possible de faire appel à des sociétés telles qu’InterimCo, spécialisées dans le placement de personnels en boulangerie-pâtisserie, aussi bien au fournil qu’en boutique. Difficile de considérer ceci comme une solution à long terme, mais cela a pour mérite de « remplir les trous » avec du personnel d’une certaine qualité.  Là encore, les solutions à mettre en oeuvre pour parvenir à attirer des vendeurs dignes de confiance et sérieux sont à étudier sérieusement, mais il serait nécessaire de redonner à ce métier une image plus valorisante pour ceux qui l’exercent. Comment ne pas être découragé quand on voit dans les yeux de ses interlocuteurs le manque de respect que l’on peut parfois rencontrer ?

Ah, l’humain, toujours l’humain… C’est décidément le sujet clé de la boulangerie-pâtisserie, et je ne vous cache pas que parfois je retournerais bien derrière le comptoir, pour partager directement et au quotidien ma passion pour le produit…

24 réflexions au sujet de « Les difficultés de recrutement en boulangerie »

  1. Je voudrais apporter mon témoignage, même si ce post est un peu ancien et même si personne ou presque ne me lira.

    Je ne suis pas entièrement d’accord avec ce que vous racontez. Je trouve que les gens peu qualifiés issus des CFA (peu de connaissances, petit niveau) conviennent assez bien aux attente du milieu : travail simplifié à l’extrême dans beaucoup de boulanger, recherche d’un geste répétitif, précis et très rapide pour une grande productivité.

    Je me suis converti à 40 ans et j’ai appris à travailler sur levain et four à bois. Mais je sais aussi travailler de façon conventionnelle : baguette blanche, façonneuse, froid. Globalement, mon profil ne plaie pas. On me prend par défaut, parce que j’ai fait des études, parce que je ne suis pas issu du monde de la boulange, j’ai peu d’expérience et surtout PAS ASSEZ PRODUCTIF. Je vois rarement des patrons boulangers VRAIMENT COMPETENTS . Il y en a PEU. Dès que vous leur livrez une farine un peu rustique, gouteuse, de qualité, mais ayant peu de force, il ne savent pas s’en dépatouiller et disent que c’est de la merde. Ils préfèrent tous les farines trafiquées, bourrées d’enzymes et de gluten, pour une productivité et une facilité de travail optimales.

    • Bonjour Franck, ben si tu vois, y a toujours quelqu’un que ca intéresse un bon com. intelligent mais surtout intelligible (!). A 36 ans, j’espère bientôt quitter mon laboratoire d’essais, monument à la gloire de l’industrie esclavagiste, ancré dans cette rade infecte, de rentabilité à outrance et de dévalorisation de l’humain qu’est Paris. Bientôt j’espère, pour me reconvertir dans la boulangerie et peut-être un jour m’établir. Seriez vous dispo pour échanger un peu par mail sur votre parcours?
      Bonne continuation
      PS : Marie-Gabrielle, peut-être avez-vous eu de la chance dans votre expérience professionnelle mais rappelez vous d’une chose, en France personne ne tire sur qui que ce soit de désarmé ou d’innocent, le boulet rouge est largement mérité pour 90% de ceux que j’ai rencontré (pas 100% j’insistes) et pas qu’a Paris. Les patrons ne sont pas tous pourris, bizarrement seulement ceux qui embauchent bcp…

  2. Et permettez-moi d’ajouter que les CFA cachent leurs statistiques. De TRES nombreux boulangers sont formés chaque années, mais 90% d’entre eux quittent le métier dans les 6 premières années. J’ose dire qu’on les exploite pendant 6 ans pour faire gagner de l’argent aux patrons, payer la retraite des artisans et après on lmeur fait comprendre qu’ils ne sont pas assez bon ,pas assez rentable. On les épuise et ils s’en vont. C’EST CA LA VERITE

    • absolument pas d accord avec vous. vous avez malheureusement peut être eu une mauvaise expérience. ne faites donc pas une généralité de ce que vous avez vécu!

  3. Et, chose importante, on fait souvent entre 45 et 60 par semaine dans le métier. Si vous êtes peu expérimentés, beaucoup de patron trouvent légitime que vous fassiez des heures sup gratuites (et beaucoup ! 1 à 2h sup par jour sans contrepartie ne leurs font pas froid aux yeux, à la fin de l’année ça chiffre !)

  4. Je travaille depuis 4 ans en boulangerie pâtisserie avec des patrons respectueux de leurs employés et de leur fabrication , pain à l’ancienne fermentation lente ,notre réputation est excellente, c’est avant tout un métier de passion ou les fénéants s’excluent tous seuls , lorsque je vois un boulanger arriver pour demander un poste et qu’il ne veut pas travailler la nuit et les WEEK-end j’ai la langue levée pour lui dire de rester coucher , le problème actuellement c’est qu’un certain nombre veut toucher de l’argent sans se fatiguer, j’ai 57 ans et ce que je vois par moment est affligent , par contre il y a des gens bosseurs en autre des étudiants qui concilient le boulot et leurs études je dis chapeau.Et je, ne voudrais pas être patron à l’heure actuelle , vous croyez qu’ils s’en mettent plein les poches, détrompez vous, lorsque le crédit doit être remboursé , les charges salariales et les taxes pondues par notre cher gouvernement qui ne sait plus ou taper pour récupérer de l’argent , je peut vous dire que je suis bien à ma place de salarié , d’ailleur les artisants en ont tellement marre que je parie que dans moins de 10 ans il n’y en aura plus , alors vous mangerez du pain bourré comme vous dites de conservateurs et autre produits, à force de taper sur les patrons il n’y en aura plus pour vous donner du boulot et là vous aurez des raisons de vous plaindre , je n’aime pas cette mentalité en France ou l’on tape à boulet rouge sur les patrons , ils ne sont pas tous pourris loin s’en faut , alors arrêtez de faire des amalgames SVP.

  5. Pour vous répondre Franck, vous dites que votre profil ne plait pas , mais en vous lisant je n’aurais pas envie de quelqu’un comme vous comme collègue, dans ces métiers difficiles il faut des gens moteurs et positifs pas des boulets qui critiquent tout et n’importe quoi , encore une fois ne faites pas une généralité de vos expériences , j’ai envie de dire que le partenariat « patron employé » c’est comme dans les couples 50/50 et il ne tient qu’à vous de réclamer vos heures sup en plus cela se discute avant de signer sont contrat d’embauche , je ne sais pas d’ou vous sortez vos chiffres 90% quittent le métier.Je dirais aussi qu’il y a des patrons pourris effectivement et des employés tout aussi pourris , nous en avons eu une pas piquée des hannetons donc vous voyez ne généralisez pas.

  6. Madame, j’ai travaillé dans trois corps de métier différents et il n’y a que dans la boulangerie que j’ai vu ET subit un tel irrespect du droit du travail et du droit des salairiés, que ça vous plaise où non. Et faire la marchande de petits gâteaux, même 60 heures par semaines, ça ne vous donne pas une idée de ce qu’est un poste de boulanger.

    Je suis à l’essai dans une boulange. ON me propose de remplacer un gamin de 24 ans. Il embauche à 3h du matin et débauche à 14h, tous les jours, 6j/7. Et la patronne lui donne 1500 euros net par mois. Ca pourrait être votre fils. Votre discours, ça fait 30 ans qu’on l’entend mais votre génération a aussi 30 ans de retard.

  7. Et la boulangerie forme ET EXPLOITE suffisamment d’apprentis et de stagiaires pour renouveler l’intégralité de ses effectifs salariés tous les 10 ans. Il est notoirement connu que le système de l’apprentissage permet à de nombreux artisans de survivre et d’être rentables. Ouvrez les yeux. Il est encore temps…

  8. Avec le recule, j’ai conscience que mes propos sont un peu dures
    MAIS
    je ne vois pas comment on peut faire avancer les choses
    je ne vois pas comment on peut prendre au sérieux des artisans qui parlent de leurs revenus trop faibles et de leurs charges trop importantes
    si personne n’accepte de sortir le cadavre du placard :
    – l’apprenti qui fait le boulot d’un ouvrier pour 400 euros après 6 mois de pratique, qui y croit et qui a une faible probabilité de faire carrière dans le métier, mais qu’on utilise en attendant et qu’on laisse espérer
    – le compagnon de 20/25 ans à qui on a inculqué le culte du travail et qui fera 50/60h sans poser de question ni réclamer, et exceptionnellement 70/80 quand la situation l’exige. Il y a des cas où ils obtiennent des contreparties MAIS JE N’AI PAS DU TOUT L’IMPRESSION QUE C’EST LA MAJORITE.

    Ne vous y trompez pas : de telles pratiques provoqueront un jour un effondrement. On n’a pas le droit de profiter des autres sous prétexte qu’on est soi-même en difficulté, ou sous prétexte qu’on a soi-même beaucoup donné.

  9. je rejoins franck de ce coté … j’ai 20 ans j’ai été former en école de boulangerie et j’ai obtenue mon diplome ! Mais mon patron a préferer prendre un nouvelle apprenti qu’il pouvait payer moins cher plutot que me reprendre un ans pour que je puisse faire ma patisserie … sa fait maintenant 2 ans que je cherche un boulot et que personne ne veut me prendre sous pretexte que je suis trop jeune et que je n’ai pas de sois disant exprérience ! Quand j’était apprenti mon patron ma tout de même laisser les clées de sa boulangerie pour une semaine ou j’était seul de 3h a 7h ! Tout ces très bien passer mais apparament sa ne suffit pas … bref j’ai du faire une centaine de boulangerie j’ai meme déménager dans l’espoir de trouver un boulot dans cette voie mais rien n’y fait on me ressort toujours le même discours …. Les temps ont changer, trouver un boulot est devenue completement differents ….

  10. Bonjour,
    Je suis d’accord avec Franck, même situation que lui, j’ai 34 ans, je suis entré dans le métier il y a 3 ans par un célèbre institut de Rouen. Quand je suis arrivé sur le marché du travail, mon profil de reconversion n’inspirait pas confiance, ne plaisait pas, sans même un essai. Aujourd’hui j’ai 3 CAP et prépare un BTM sans entreprise, j’ai trouvé qu’un poste d’un mois depuis tout ce temps. Avec 90 h d’heures supplémentaires et que la moitié de payer. L’argent n’est pas tout certes, la connaissance est importante, mais avant de sucrer 45h supplémentaires on en parle à son salarié à qui on a dit le premier jour »je paie toutes les heures supplémentaires »..Et quand le salarié demande son dû, le patron lui répond : »je fais parti du syndicat, si vous voulez travaillez dans ce métier, il ne faudr.Et pendant mes stages on s’est bien moqué de moi, combien je vois d’abus en entendant parler les collègues du cfa. Il n’y a pas beaucoup de patrons correct dans ce secteur et ce n’est pas qu’une question d’argent mais d’état d’esprit. Bon nombres d’artisans fonctionnenet comme l’ancienne génération.

  11. Je suis d’accord avec Franck, même situation que lui, j’ai 34 ans, je suis entré dans le métier il y a 3 ans par un célèbre institut de Rouen. Quand je suis arrivé sur le marché du travail, mon profil de reconversion n’inspirait pas confiance, ne plaisait pas, sans même un essai. Aujourd’hui, j’ai 3 CAP et prépare un BTM sans entreprise, j’ai trouvé qu’un poste d’un mois depuis tout ce temps. Avec 90 h d’heures supplémentaires et que la moitié de payer. L’argent n’est pas tout certes, la connaissance est importante, mais avant de sucrer 45h supplémentaires on en parle à son salarié à qui on a dit le premier jour »je paie toutes les heures supplémentaires »..Et quand le salarié demande son dû, le patron lui répond : »je fais parti du syndicat, si vous voulez travaillez dans ce métier, il ne faudra pas pinailler sur vos heures supplémentaires ».Et pendant mes stages on s’est bien moqué de moi, combien je vois d’abus en entendant parler les collègues du cfa. Il n’y a pas beaucoup de patrons correct dans ce secteur et ce n’est pas qu’une question d’argent mais d’état d’esprit. Bon nombres d’artisans fonctionnent comme l’ancienne génération. De plus c’est un métier qui ne recrute plus comme avant, toutes les émissions de TV font exploser les demandes de formations au CFA, c’est bien pour les cfa qui sont rémunérés par la région, mais les pâtisseries ne poussent pas, leur nombre reste sensiblement le même, cela fera donc des futurs chômeurs.

  12. apres avoir laisser un long commentaire expliquant ma situation qui ne s’améliore pas a cause des boulangers qui ne donne aucune chance aux jeunes (cela fait 2 ans que j’ai eu mon diplome cela fait plus deux 100 boulangerie a qui j’ai demander un travail et qui n’ont eu comme unique réponse tes trop jeune et ta pas d’experience) j’ai du mal a comprendre pourquoi mon commentaire a été supprimer …. je ne fesait que demander si plusieurs personnes était dans mon cas.

  13. je lis avec attention vos expériences diverses. Moi aussi je me suis reconverti a 40 ans en Boulangerie, notamment pour le permettre de travailler outre atlantique légalement. Ce métier est pardonnez moi l’expression, un metier de bourrin, comme dans la plupart des métiers de la restauration. Ce qui manque cruellement dans les écoles, c’est un socle ressources humaines management et communication ! Beaucoup de patrons se plaignent en effet de la difficulté de recruter des boulangers et de les fidéliser. Mais comment voulez vous motiver un employé , qui plus est jeune, qui va bosser en horaire décalé, de nuit souvent, dur physiquement , avec souvent un salaire moyen par rapport aux nombre d’heures, et avec en prime se faire copieusement gueuler sans arret dessus.
    Etonnament, ici en Amérique du Nord, les seuls problèmes que j’ai eu avec des patrons et petits chefs hargneux, l’ont ete avec des Francais, et Européens. Aucunement avec des citoyens d’origine, car les lois en matière de harcèlement ne pardonnent pas ici.
    Après avoir quitté un tyran reçemment, je me retrouve à 51 ans avec un patron çertes bien plus sympa, mais avec 10 à 12 heures de boulot non stop par jour , 6 jours sur 7.
    Ce patron comme beaucoup, approche la soixantaine et à une santé tres défaillante, un dos fracassé. La plupart des vieux boulangers d’ailleurs ne dépassent pas les 70 ans.
    Ce metier est pourtant formidable, mais malgré les nouvelles technologies, les nouveaux outils, je le répète, son manque cruel de vrai management et de ressources humaines, totalement inconnu des artisans, fait que l’industrie bien mieux organisée fera disparaître les petits tôt ou tard.
    Pour ma part, soit je trouve un poste et une ambiance sereine decent en matiere de ratio temps/travail, soit j’abandonne ce metier car je tiens à ma santé.

  14. Bonjour,

    Mon experience a moi c’est qu’avec un cap boulanger et patissier je ne trouve pas de travail!
    Oui je ne trouve pas.on me demande de l experience!
    En sortant de l’ecole mis a part les stages,je ne vais pas les inventer.
    Alors je garde espoir on m’avait dit avant ma formation,travail assuré je suis deçu.

  15. Pour ma part et aussi bizarre que cela puisse paraître en trois ans en boulangerie je n’ai jamais appris à faire du pain ,j’avais juste un patron qui n’avait pas envie de me transmettre un savoir ,à partir du moment où le balai est le seul outil que vous avez le droit d’utiliser c’est compliqué d’apprendre un métier ,après il faut être motivé et accepté les horaires et les contraintes de ce metier

  16. Moi j’ai voulu faire un CAP boulangerie-pâtisserie à l’âge de 23 ans. J’ai proposé ma candidature auprès d’une société qui se charge de trouver des boulangeries. Donc, la société me contacte en me disant qu’elle a trouvé une boulangerie pour moi. Ça m’a surprise car le contact a été rapide. J’ai passé tout l’été a travaillé pour la boulangerie en question et à la rentrée, il m’a fait signé le contrat d’apprentissage. Mais déjà que mon patron était colérique, il est devenu de plus en plus colérique en me disait qu’à mon âge, je devais déjà tout savoir faire et plus rapidement. Donc fin Novembre, je n’en pouvait plus et j’ai donc décidé à contre cœur de quitté mon apprentissage et de trouver un autre patron, sauf que je ne trouvais plus personnes. Même la seule vendeuse qui restait est partie. Je me souviens qu’elle m’avait dit de le quitté et de trouvé un autre patron, parce que de toute façon, il ne savait faire que du pain et pas le reste. Et quand elle est partie, c’est la mère du patron qui est venue l’aider à la vente. Elle était tellement gentille et lui tellement C…. avec elle. Il lui criait dessus sans raison et moi, il me balançait des objets à côté de moi. Franchement vers la fin, c’était un vrai cauchemars. Néanmoins, j’aime toujours autant ces produits là tellement que je songe réellement à continuer mon apprentissage et à en faire mon métier et pourquoi pas ouvrir ou reprendre une boulangerie. Mais c’est vrai que dans ce secteur, il ne faut pas avoir peur de se heurter à cette mentalité un peu rustique et brute.

  17. Je sui d’accord avec certain les patrons en boulangerie son des voleurs mon patrons ce fait 500.000 fa je fesait des heur de malade et pas 1h sup sur ma fiche de paye tout sa pour dire si t’ai pas patrons change de boulot

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