Savoir rester à sa place, ne pas chercher à en faire toujours plus, toujours trop, ce n’est pas donné à tout le monde… et en définitive, c’est devenu de plus en plus rare, tant nous sommes habités par une soif de conquête et d’expansion. En boulangerie, difficile de se multiplier sans prendre le risque de se disperser, de perdre en qualité. Parfois, c’est encore pire : il semblerait que les artisans ne soient même pas inscrits dans cette démarche « vertueuse » et se contentent de privilégier leurs seuls intérêts économiques.
Avec ses affaires parisiennes, Christian Vabret semblerait bien faire partie de ceux-ci. Je vous avais parlé du Petit Versailles du Marais, lors de sa reprise en 2011. Depuis, la qualité des produits n’a pas franchement évolué, malgré les prix obtenus aux concours professionnels. On pourrait bien sûr se contenter du charmant décor… mais je ne suis pas persuadé que ce soit l’essentiel dans une boulangerie.
Seconde adresse, même combat ? Là encore, le MOF a mis le paquet pour éblouir la clientèle. Difficile de croire qu’il y a encore quelques semaines se trouvait ici la boulangerie « Le Pain d’Auguste », dont la fin avait été plutôt mouvementée. Exit les teintes violacées qui ornaient précédemment ces murs, bienvenue à… Disneyland. J’exagère à peine : le décor chargé, la lumière tamisée, les costumes du personnel de vente, tout a été fait pour nous raconter une histoire… oui, mais laquelle ? Celle d’une boulangerie traditionnelle, de qualité ?
Vous savez combien j’aime raconter des histoires, et combien j’aime que l’on m’en raconte. Seulement, j’attends toujours un fond de vérité et, en l’espèce, de goût. Dans le cas présent, nous n’y sommes pas.
A commencer par le pain, un comble pour un boulanger aussi couronné que Christian Vabret. La baguette de Tradition, qui devrait être exceptionnelle, se révèle sur-pétrie, insipide et sèche. Ajoutez à cela une conservation plus que moyenne, et vous obtenez un produit qui n’a pas grand chose à voir avec ce que l’on attend de la 4è meilleure baguette de Paris 2015.
Le reste de la gamme n’est pas beaucoup plus reluisant. La « Miche Vabret » fait grise mine, tout comme les pains « spéciaux » que représentent les variations aux raisins, céréales… L’hydratation est insuffisante, pour des pains secs et ternes. Voilà qui ne fait pas honneur aux farines de la Minoterie Trottin, qui livre le fournil.
Viennoiseries et pâtisseries sont étonnamment régulières, et leurs tarifs sont copieusement augmentés si l’idée nous vient de les consommer sur place. En parlant de l’espace Salon de Thé, il est « introduit » de façon bien étonnante, avec un buffet type petit-déjeuner d’hôtel. J’hésite entre mauvais goût et hors-sujet pour décrire cet aménagement.
Comme il faut faire du chiffre au déjeuner, une offre salée est bien entendu proposée, avec sandwiches, paninis, hot-dog, quiches, salades…
Le service est à l’image du lieu : sans réelle âme, il fait un peu pièce rapportée dans le décor et on ressort de cette Académie avec la nette impression de n’avoir rien appris, et pire, que l’artisan nouvellement installé ici s’est attribué des palmes (académiques) bien usurpées…
Infos pratiques
30 rue d’Alésia – 75014 Paris (métro Alésia, ligne 4)
ouvert tous les jours sauf le dimanche.
Avis résumé
Pain ? Sec, terne, sans intérêt, les adjectifs ne manquent pas pour décrire la piètre qualité du pain proposé ici. L’exemple le plus frappant reste sans doute la Baguette de Tradition, récemment primée. Celle-ci est étonnamment insipide, la faute à un pétrissage trop intensif. Sa légèreté et sa perte rapide d’hydratation incite même à se demander s’il n’y aurait pas un peu de vitamine C pour donner un coup de pouce au développement… Les pains au levain (miche Vabret, notamment) ne font pas beaucoup mieux.
Accueil ? Relativement professionnel et efficace, mais sans âme, comme noyé dans ce lieu complètement artificiel.
Le reste ? Viennoiseries et pâtisseries « maison » étonnamment régulières, chèrement tarifées. Le plus amusant est sans doute le salon de Thé et son buffet, qui prêteraient à sourire si ce n’était pas aussi ridicule.
Faut-il y aller ? Vabret nous fait encore vibrer avec sa nouvelle adresse. Entre un décor en carton pâte, des produits plus que médiocres et une volonté délibérée de nous raconter des histoires qui ne présentent aucun fond de réalité, rarement un artisan parisien se sera évertué à avoir aussi faux sur toute la ligne. A croire que les cols bleu-blanc-rouge finissent parfois par empêcher l’oxygène d’atteindre le cerveau.
Je viens de lire votre commentaire et je suis surpris par tant de détermination à détruire une histoire qui ne fait que commencer.
Lorsque l’on s’évertue à écrire autant de mots ,on essaie de ne pas dire trop d’absurdités , si ce n’est que la seule finalité.
Nous avons fait appel à un décorateur pour l’intérieur , et à Lucien Helle pour la façade.
Si vos yeux haineux s’étaient pris la peine de se poser sur les panneaux en peinture sous verre « or 24 carats », vous éviteriez de manquer de respect envers ces artistes reconnus.
Pour l’intérieur, nous avons fait appel à des artisans qui ont utilisé pas moins de 8m3 de bois, dont je vous passerais les noms car ,surement habitués aux meubles Ikea, je pense que même le nom des essences de bois utilisées vous restent inconnues.
Pour la qualité de nos produits,nous avons pris en formation notre pâtissier au petit Versailles du marais, pour essayer de reproduire , du moins pour nos débuts nos recettes qui ont fait leurs preuves.
Pour la qualité de notre baguette, certe ,il se peut que quelque réglages restent à faire.
Ceci étant ,s’aventurer à prétendre que l’on ajoute de l’acide ascorbique prouve bien que vous êtes bien plus fort à écrire un discours à décharge plutôt que d’en connaitre votre sujet.
Bref, vous êtes venu faire des photos sans même vous présenter.
Vous écrivez des propos sans même avoir de réels éléments, votre sujet et bien plus carton pâte que notre boulangerie.
Evitez de citer mon nom, je ne veux pas être associé à votre site.
Apprenez à connaitre les gens avant de les juger.
Vous n’avez eu de cesse de détruire notre image du petit Versailles sans en connaitre ni les tenant ni les aboutissant .
Vous êtes des ces français qui s’emploient à briller à travers la réussite de réels talents , en ne donnant au final que l’illusion de la connaissance.
Vous n’êtes et ne serez jamais un réel critique….vous n’en avais définitivement pas le talent.
Je ne répondrai plus à vos commentaire.
Seule notre réussite me donnera raison , car , et j’en suis sur , moi, je suis boulanger.
Philippe SIMOES
Bonjour M. Simoes,
Merci pour votre prompt commentaire, et surtout d’avoir pris le temps de le rédiger à une heure si tardive.
Je ne relèverai pas les attaques personnelles que vous portez à mon égard, et notamment sur mon goût pour les meubles Ikea, que je suis ravi de découvrir en ce week-end pascal.
Pour le reste, je ne remets pas en question la réalité de l’investissement réalisé pour l’aménagement de votre boutique, mais plutôt l’intérêt de raconter une telle histoire dans ce lieu, sans qu’elle repose sur un quelconque fondement. Les boutiques « à l’ancienne » ont sans doute du charme, mais je me pose en définitive la question de savoir si cela a un sens de vouloir à tout prix y revenir, à les imiter.
Mon billet n’est pas celui d’un critique, car je n’ai pas vocation à en être un. J’exprime simplement une réflexion et un avis personnel, et comme vous le soulignez, ce sera votre réussite et votre clientèle qui me donneront tort ou raison.
Enfin, je suis un peu surpris par votre véhémence vis à vis de mes propos au sujet du Petit Versailles du Marais, auquel je m’étais contenté de dédier un article peu après son ouverture, qui ne me semble pas si négatif que cela à sa relecture.
Je retire votre nom de mon billet, conformément à votre souhait, même si vous l’avez forcément associé à l’Académie du Pain par votre commentaire.
Belle journée,
Rémi Héluin
painrisien.com
LE painrisien est de retour, ou est ta carte de presse ? Tu donnes des avis subjectifs
Je n’ai même pas pris le temps de lire ton article sa s intérêt car je pense que les gens doivent juger par eux même la qualité des produits d’une boulangerie, et toi qui es tant passionné par ce métier vient prendre la place des artisans qui se levent très tôt le matin pour gagner leur vie, et toi tu ne respectes même pas, peut être que tu trouves le pain de cette boulangerie sec et sans intérêt, mais je demande à goûter au pain que tu dois être capable de faire en mieux si tu critiques aussi bien… en tout cas ton site est lui sans intérêt, tu as fait le buzz il y a quelques temps maintenant, mais je pense que tu devrais arrêter, tu as déjà été assez discrédité.
Signé un ancien boulanger que tu es déjà venu voir.
Mince c’est vrai, où est ma carte de presse qui n’est absolument pas nécessaire pour s’exprimer librement dans ce merveilleux état de droit et de liberté qu’est la France ?
Sur le fait d’être capable de faire aussi bien et de tout le discrédit que j’ai pu m’attirer, je crois que les réponses ont déjà été apportées.
Vos clients se permettent bien de juger vos produits sans pour autant s’engager comme vous le souhaiteriez, à l’image de nombreux critiques dans des métiers divers.
Néanmoins, je me suis précisément engagé dans la démarche que vous décrivez depuis plusieurs mois…
Belle journée,
Rémi
Bonjour Christian est un professionnel exceptionnel et surtout très ouvert pourquoi ne pas le contacter pour lui faire part de vos remarque plutôt que de le dénigrez sur internet c’est quelqu’un de très ouvert .En attendant lui c’est un grand de notre profession qui la fait évoluer. Vous vous permettez de dénigrer Christian alors que vous n’avez aucune compétence professionnelle. Cordialement
Je suis en désaccord sur le fait qu’ouvrir de telles boulangeries fait « évoluer » le métier même si je ne remets pas en question le travail réalisé au sein de son école de formation et au sein des différentes instances de la profession. Pour le reste, on tourne en rond.
Bonsoir Rémi,
Je suis un peu perplexe après lecture de votre article.
Je suis pour la liberté d’expression moi aussi mais je ne me permettrais pas pour autant d’attaquer avec autant d’acharnement, des professionnels qui ont su faire leur preuve et qui se donne de la peine pour faire prospérer un savoir faire reconnu.
Peut-être croyez vous qu’un bon article doit faire réagir et c’est pour cela que vous vous noyez dans des propos extrémiste.
En l’occurrence, je pense qu’un jugement aussi radical n’a pas d’intérêt pour l’heure. Ils viennent d’ouvrir leurs portes, vous devriez être capable de comprendre que durant les premières semaines il y a des mises au point à faire.
Pour ce qui est de la déco, pourquoi ne pas publier des photos de AVANT / APRES?
Certains n’ont pas connu la boulangerie du temps du »Pain d’Auguste ». Ne croyez vous pas que ce qu’ils en ont fait est loin devant ce qu’il en était?
J’ai la chance de faire partie des artisans qui ont travaillé dans cette boutique. Je dis chance car les patrons de cet établissement font partie de ces français qui font avancer le pays et qui plus est, ils sont sympathique, professionnels et respectueux. Je pense qu’il est dommage de leur balancer des vannes comme vous le faites en sachant que votre article sera lu et que certains se baseront peut-être là-dessus pour essayer ou non de leur acheter une baguette. Si vos propos s’appuyaient sur des faits concrets notés d’une fois que la mise en route est bien faite d’accord, mais là ce n’est pas le cas!
Avec votre dernière phrase: « A croire que les cols bleu-blanc-rouge finissent parfois par empêcher l’oxygène d’atteindre le cerveau », vous vous attaquez à une élite qui n’est pas arrivé là par hasard, contrairement à vous qui, derrière un blog et un nom, ne prenez aucun risque d’entreprendre car vous savez que c’est dur et qu’il faut être fort pour résister à des critiques de votre genre qui se suffiront de la cuisson d’une baguette pour juger votre carrière toute entière!
Je conclurais là-dessus: ce n’est pas parce qu’on a le droit de dire tout ce qu’on veut qu’on doit pour autant se permettre de dire toutes les conneries qui nous passent par la tête…
En espérant que vous saurez réviser votre jugement à l’avenir, j’ose espérer que ces quelques lignes sauront éveiller en vous un brin de bon sens.
Amicalement
Fabien Peyronnet
Bonjour Fabien,
Merci pour votre commentaire.
Vous parlez d’acharnement, je ne vous rejoins pas dans cette lecture mais c’est une affaire de point de vue. Je n’attends, dans tous les cas, pas de réaction de la part de cet artisan.
En ce qui concerne la décoration, les clients du quartier auront tout loisir de juger si le changement va dans le bon sens. La question n’est pas de savoir si le nouvel agencement est de meilleure qualité, mais plutôt de savoir si s’évertuer à raconter une histoire qui n’a pas de fondement a vraiment du sens. C’est là le sens de ma réflexion, et elle porte aussi bien sur ces murs que plus globalement. J’aurai l’occasion d’y revenir plus longuement, d’ailleurs.
Ne me prêtez pas autant d’importance au point de penser que les consommateurs pourraient se baser sur mon billet pour savoir si oui ou non ils viendront acheter leur baguette à l’Académie du Pain. Ce n’est vraiment pas le type d’achat qui prête à de telles réflexions.
Je finirai simplement par rebondir sur un point que vous soulevez à juste titre : au delà de la critique adressée ici vis à vis d’un établissement, il y a une portée plus profonde sur ces fameuses « élites ». Leur statut n’est en effet pas lié au hasard, mais sont-elles encore porteuses de la responsabilité et de l’exemplarité qui devraient être parmi leurs vocations ?
A la vue de ce cas et de bien d’autres, je me pose sincèrement la question.
Belle journée,
Rémi
En tant que consommateur je suis assez d’accord pour dire que l’on donne bien trop d’importance au décor, et surtout au prétendu cachet « a l’ancienne » par rapport a la qualité des produits.
Personnellement je préférerai moins d’essence de bois rare, qui la plupart du temps sont issues de méthodes de production non responsables et qui participent activement a la déforestation , mais des employés mieux rémunérés et formés ainsi que, cerise sur le gâteau des pains moins chers et qui se conservent mieux…
Une baguette bois le lendemain matin ne fait plaisir a personne . Alors oui on est en droit d’attendre une certaine qualité quand le nom d’un Meilleur ouvrier de France est associé a une entreprise, sinon a quoi franchement.
De plus normalement on n’essaie de ne pas insulter les critiques quelles qu’ils soient, on s’excuse et on dit qu’on fera mieux la prochaine fois. Mais ça, en France et a Paris particulièrement, on semble incapable de cette intelligence commerciale.
Salut petit lâche et peu courageux ,
Merci pour la publicité gratuite et inattendue que vous venez de nous faire pour L’ACADEMIE DU PAIN,30 rue d alèsia dans le 14 ème arrondissement de PARIS.
J’avais décidé de ne pas faire de promotion d’ouverture, votre coup de main va nous aider à nous faire connaître dans ce lieu unique et merveilleux. Votre analyse partisane va nous porter bonheur, comme cela a était le cas à l’ouverture de notre autre magasin « AU PETIT VERSAILLES DU MARAIS » dans le 4 ème arrondissement de PARIS qui a triplé son chiffre d affaire en 3 ans, ce qui est, vous en conviendrez, un exploit professionnel par les temps qui courent.
Effectivement, il n ‘y a aucune gloire à s’installer au 30 rue d’Alésia, hors mis le choix que nous avons fait de reprendre une boulangerie qui existe depuis plus de 100 ans et de la restaurer avec toute l’attention et l’amour que mérite ce lieu ! Une rénovation faite dans les règles de l’art avec des artisans de qualité : par exemple Lucien HELLE, dernier décorateur sous verre, 3 menuisiers et 5 peintres différents pour un décor d’excellence.
Vous prendriez autant de coup de pied au derrière que je reçois de compliments et félicitations pour ce projet que vous ne pourriez plus vous asseoir durant très longtemps !!!
Cette belle boulangerie d’époque 1900 va pouvoir aujourd’hui renaître et revivre grâce a nous et pour, j’en suis persuadé, un siècle supplémentaire, au grand bonheur des habitants du quartier.
Ce qui ne vous arrivera pas a vous car votre haine va vous faire disparaître rapidement des écrans.
J’espère aussi que vous allez vous mettre un jour au travail car la société en a assez de supporter des individus comme vous, qui passent leur vie devant leur ordinateur en démolissant, par tout les moyens les initiatives de créations et de modernisations de notre métier ( vous avez répondu à une contradiction par un mail a 4h37 du matin, un jour de Pâques! Jour si important pour notre profession, preuve que vous n’étiez pas au travail comme nous).
Jalousie, ignorance, imbécillité, méchanceté irriguent votre cerveau.
En attendant les chiens aboient…..et…..
A bientôt pour de nouvelles aventures dans notre belle profession
Christian Vabret
Bonjour Monsieur Vabret,
Très honoré que vous preniez le temps de répondre à mon billet en ce jour férié, avec une verve aussi prolifique.
Si je peux participer à votre succès par mes écrits, j’en suis ravi. Ainsi tout le monde est heureux, je suppose.
Je ne pense pas qu’il soit nécessaire de relever le vocabulaire particulièrement violent, et, à mon sens, inadapté, que vous employez.
Néanmoins, il me semble que le mélange des débats opéré dans votre commentaire n’est pas très opportun. Tout comme je n’ai pas la prétention de connaître le déroulé de votre vie et de vos journées, faites en de même en retour.
Au plaisir d’en échanger de vive voix à l’occasion, si cela peut vous ôter les soupçons de lâcheté que vous portez à mon égard. Vous savez où me trouver… et où me lire.
Belle journée,
Rémi Héluin
Bonsoir à tous
Il est facile de denigrer une entreprise par l’intermediaire d’internet. Christian Vabret a beaucoup apporter aux metiers de la Boulangerie depuis + de 35 ans ( gamin j’allais acheter les bonnes viennoiseries au lever du jour dans sa premiere boulangerie Aurillacoise (Marmiers ), il est reconnu dans son département , dans sa region , dans les autres provinces mais aussi à l’etranger . J ‘adore lire ces » soi disant » critique , qui juge derriere leurs ordinateurs , on dirait même qu’ils ont participés du regard à la fabrication de la baguette tradition, j’aimerai bien savoir si ce monsieur a deja petri du pain à la main , ah oui mince ce n’est pas propre ^^. Monsieur Vabret , continuez comme vous le faites depuis des dizaines d’années , surtout pour la formation de nos futurs boulangers. Des critiques venant de bobos , ne vous empecherons par d’etre reconnu partout EN FRANCE …………… même à Paris j’en suis sur puisqu’on en parle en bien dans notre region. signé un gars du cantal qui n’est pas boulanger mais qui aime les bonnes recettes de nos campagnes…… après je vais vous devancer Monsieur , je n’ai pas été virulent avec vous , je vous ai dis ce que pense des milliers de personnes en province , je me ferais un plaisir de partager vos idées dans ma region , bon courage ……….et bonne soirée ^^
Je suis un anonyme qui aime le pain, les boulangers et Painrisien. Je suis donc déçu de la tournure que prennent les réactions à la suite de cet article de blog, réactions violentes et sans recul qui donnent une mauvaise image des boulangers.
Il faut dire, Rémi, que vous n’avez pas fait dans la finesse ! On peut effectivement s’interroger sur le bien-fondé du choix d’une décoration rétro : il y a du pour et du contre (moi je suis plutôt pour). Mais là vous n’êtes plus dans le questionnement mais bien dans le dénigrement, voire la malveillance. C’est dommage, j’attends en général vos billets comme pain bénit…
Personnellement j’apprécie vous lire. Votre écriture est fluide, soutenue et gracieuse. On ressent une forte exigence chez vous, une véritable passion et c’est honorable. Il y a du coeur et cela se ressent. Je ne connais pas cette fameuse boulangerie mais je peux comprendre votre point de vue. Mr Vabret, je pense que c’est un peu comme si un moteur Ford se trouvait dans une Audi R8, ne vous sentez pas offusqué si certains de vos clients peuvent penser que vous mettez plus l’accent sur la forme que sur le fond, pour l’argent et la reconnaissance plutôt que pour l’amour et la passion du métier. L’exigence n’est pas un vilain défaut. Allons, restons tolérants les uns vis à vis des autres et admettons que chacun puisse penser différemment ( de manière juste ou non ).
Merci Blanche. Je suis certain que cette comparaison automobile parlera à nos amis boulangers, souvent amateurs de grosses cylindrées!
Bonjour,
J’ai pris un plaisir certain pour ne pas dire un certain plaisir, à lire cet article pardon ce lynchage.
Qui êtes-vous, Monsieur, pour vous permettre tant de haine ?
Vos compétences à tremper la plume dans l’encre sont-elles reconnues par une académie ? Si oui la qu’elle, celle de la connerie ou de la bêtise, sur celle de la méchanceté.
Tout un chacun peut avoir un jugement différent, mais vous outre passer vos compétences fut-il encore que vous en ayez.
Un seul mot me vient à l’esprit pauvre con. Tu ferais mieux de tremper ta plume dans ton trou du cul, tes volutes des mots non d’essence que l’odeur de ta merde amère.
C’est d’une finesse, j’adore, j’en redemande. Bravo et merci !
Quand je lis ou écoute une critique, je suis toujours stupéfait.
Qui peut se permettre d’affirmer telle ou telle chose, et ce dans tous les domaines qu’il soit artisanal, artistiques, etc.
Quel humain peut se prétendre supérieur à un autre pour affirmer, juger, statuer, trancher ?
Personnellement j’ai toujours pensé, je croirais en la justice le jour ou elle serait rendue par une machine.
Dénigré un artisan comme vous l’avez si bien fait dans le cas présent cela revient à dire que les centaines de clients qui achète une pâtisserie ou un pain chez ce dernier sont des : Sans goûts, des ignares de la saveur, des culs-jatte du palais, des amputés de la succulence, bref des connards à votre égout.
Zola a écrit Germinal, Hugo les misérables, vous l’Intolérable ou j’accuse.
Votre bibliographie trônera au rayon de mon chiotte entre Closer et Voisi et peut-être.
Vous avez la plume décidément prolixe, c’est tellement gentil, je suis touché.
EXTRAIT DE MA BIO
Aux côtés de la remise, sous l’escalier, des ruches, modestes chaumières d’une compagnie d’ouvrières voltigeuses et butineuses, petits insectes sociaux, pacifiques et laborieux, les pattes pleines de pollen des fleurs de montagne, si nombreuses qu’elles tâchaient de rousseur la flore. Oncle m’avisa d’un minimum de prudence : respirer par le nez à l’approche des ruchées, doubler de précautions par temps orageux. J’ai appris à cueillir ce nectar, à extirper les cadres de miellée. Point besoin de protection d’astronaute, simplement respecter le protocole, le faire par beau temps, de préférence en début d’après-midi et être académique. Ici, tout était sciences, incultes de cultures, cultes de savoirs indispensables, ne lis pas le biotope, l’interprète, des apocatastases (philosophes grecs, déterminisme de la nature). Ministres du pourquoi, agrégés en débrouillardises, les philosophes ne sont que les auxiliaires du verbe, eux, ils conjuguaient, conciliaient, mariaient l’absolu. Ces fleurs, ces semences savamment sélectionnées à la collecte, le pain entreposé d’une façon et dans un endroit choisi, afin qu’il rassisse peu, la farine dormait, on disait qu’il faut qu’elle ait du plancher pour la travailler en boulangerie. Jambons et saucissons dans le flux d’un courant d’air subtil séchaient sans rancir. Ils ignoraient polyphosphates, conservateurs, sel nitrité, engrais ; savaient préserver de sel, cendre, paille, sciences et patiences.
Aujourd’hui, je m’amuse de l’absurdité humaine, jambon cru d’Auvergne, de Bayonne ou de Savoie, n’ont de goût différent, que le nom et l’emballage. En novembre, on se plaît à entendre des adjectifs qualificatifs élogieux au sujet du Beaujolais nouveau, trop nombreux, les énumérer serait une gageure.
Dégustez le produit d’un récoltant, appréciez ses arômes, idem d’un autre viticulteur, novice ou amateur de vin, vous discernerez deux bouquets distincts. Laissons aux piliers de comptoir les superlatifs « parfums de fraise, framboise, noisette ». Les brillants œnologues vont bientôt nous épater en définissant une flaveur de soucis flanc gauche de la vigne, et une senteur de rose côté droit.
Le pain Poilâne me fait doucement poiler, une renommée surfaite d’un look, de vocables poétiques, et penser croire booster par la complicité ignorante et incompétente des médias. Manger du Poilâne, c’est acheter du pain rassis à un prix supérieur, et lui accorder le crédit d’un pain souverain.
Le pain de mon père avait déjà perdu sa noblesse, les adjectifs malveillants « produire », « technologie », « rentabilité » avaient trucidé le mot « acquis ».
Aujourd’hui, certaines boutiques vous proposent un pain bio. Foutaise : la pâte à pain, c’est 65 % d’humidité, dont 60 % proviennent du robinet, flotte radicalement enrichie de chlore, bio peut-être ? D’autres affiches : « Pain cuit dans un four chauffé au bois ». Le foyer du four étant externe au lieu de cuisson, chauffer au fuel, au gaz, ou à la bouse de vache, en rien le goût d’un bâtard ou d’une couronne n’en serait modifié. Un pain cuit au bois se dit d’un four où le brasier est le siège de cuisson. Ne pas confondre pain cuit au feu de bois et pain cuit dans un four chauffé au bois.
Comme au temps jadis, est ancrée en nous l’influence des seigneurs, qui sont aujourd’hui les annonceurs ou les publicitaires. Nous nous comportons en serfs modernes, nous nous précipitons sous la meule à broyer les facultés de juger et d’apprécier par nous-mêmes, on laisse aux autres le soin de diriger nos goûts. Nous vivons dans un monde surfait, un monde de fantasmes et de désamours, refusant de croire à la stupidité. Et, ineptie de la réalité aberrante, cela fonctionne. En prendrons-nous un jour conscience ? Pardon, nous la détenons par égoïsme, n’ayant plus l’humanisme de notre progéniture. Einstein a découvert la relativité, les publicitaires ont inventé le supra super relatif, l’indolence de la mémoire, la communistie de la pensée, l’abasie du cerveau.
Je pose lettres d’un alphabet rebelle, mots il compose, et naît mon ignorance.
Quelle cabale inutile. Certains semblent avoir un ego surdimensionné et ne supportent pas la critique. Alors quoi ? Il faudrait avoir une carte de presse pour parler du pain ? Ou alors il faudrait se comporter en bisounours et se taire quand on est déçu ? Les propos insultants sont d’autant plus ridicules quand on sait que Rémi n’est pas avare de compliments quand il apprécie une boulangerie de qualité…
Merci Alice pour ces quelques mots. Tu as bien résumé les questions que posent ces réactions, même si je peux comprendre que le caractère artisanal du métier de boulanger implique que chacun y mette une partie de soi… ce qui peut expliquer une certaine animosité quand quelqu’un s’en mêle.
Bonjour,
Moi et ma femme sommes venus hier 1 er mai bien heureux de trouver une vraie boulangerie patisserie ouverte.ns avons dégusté trois excellents gateaux et dégusté une bonne baguette de tradition.l endroit est beau et on sent tout de suite que l on es chez des amoureux du metier.moi je dis bravo pour le decor et surtout pour les papilles.continuez changer rien!!! Amicalement max.
mon flan était très bon
Nous avons décidé avec ma compagne d aller petit déjeuner dans cette boulangerie et le service que nous avons subi a été déplorable. Le personnel a été agressif et très désagréable, pas un sourire, un encaissement a la limite de l agression. Pour un établissement aussi exigeant, je trouve cette attitude lamentable. Nous avons été déçu par le personnel qui nous a méprise. Nous sommes désolés de les avoir dérangés, tout comme le reste des personnes présentes. Mais nous vous promettons de ne plus remettre un pied, pour ne pas déranger le personnel qui a l air ravi de vous recevoir. Nous vous conseillons de vous rapprocher de la station pour découvrir une boulangerie professionnelle et délicieuse saibron
Il en faut pour tous les goûts. Depuis plus de15 ans dans le quartier, je connais bien l’adresse. J’ai bien essayé l’espace salon de thé très en vogue du carrefour Alesia, beaucoup trop bruyant pour que j’y reste avec plaisir. À l’ouverture de l’académie du pain, je me suis laissée tenter par ce lieu éloigné du carrefour. Je suis ravie d’avoir un endroit aussi agréable à deux pas de la maison. Dès notre seconde visite, l’adorable hôtesse reconnaissait les enfants, se souvenait de leurs hésitations et a su proposer à chacun ce qui l’a vraiment régalé. Et ces jeunes gourmets ont du palais habitués qu’ils sont à battre le pavé parisien pour le macaron vanille de chez … celui au chocolat de chez. .. les merveilleux choux de chez….
Un autre avis: Adresse qui se veut imiter les boulangeries anciennes c’est vrai, en bois rare certes mais un peu artificiel.
Mais finalement peu importe, l’ensemble est charmant.
Baguettes très inégales ( une question de chance ? ) , pâtisseries en générale excellentes, le salé très bien.
Finalement le même niveau et à peu près les mêmes tarifs que Saibron, où le pain ( c’est une question de gout ) est souvent trop cuit ( il y’a eu une période où le pain était carrement brulé mais mis en vente tout de même ). Accueil agréable.
Par contre je pense que les consommateurs ont le droit de laisser leurs avis M. Vabret … Même si cela ne vous plait pas, ça pourrait être instructif. Et par le fait que vous commercialisez quelque chose, c’est à dire que vous proposez quelque chose au public, vous êtes inévitablement soumis à la critique. C’est le jeu. Même si l’avis précédent ne vous plait pas, ce qui est compréhensible.
Très décevant !!! Boulangerie pâtisserie dont les gâteaux sont outrageusement chers mais relativement bons (4,5 le gâteau individuel, plus 40 à 50 centimes par élément acheté et consommé sur place).
Par contre, N’ALLEZ JAMAIS Y BRUNCHER ! Ne vous laissez pas avoir par le cadre, certes très séduisant, rétro et cosy, parce que c’est pour cela que vous paierez, et pour rien d’autre. Le samedi est proposé un « brunch à volonté » de 11h à 16h à 18,5 euros et le mot à volonté n’a jamais été si mal employé. On s’assied, on vient nous présenter le brunch : une boisson chaude par personne et un « plat » chaud (choix entre quiche salade et omelette salade) puis un « buffet à volonté ». Comprenez moi bien, le buffet est constitué de quelques maigres tranches de jambon et rosette, des lamelles de fromages qui ne donnent pas envie, du pain à griller et deux carafes de jus. C’est tout. Bien sûr, quelques confitures et du miel. Déjà, on s’attend à mieux au vu du prix.
Mais le pire reste à venir : sur un buffet aussi vide, un serveur vient poser un petit plateau de pâtisseries fort alléchantes et s’en va. Au bout de quelques minutes, on se décide à aller se servir puisqu’on nous avait bien précisé que dans le buffet tout était à volonté. Un peu réconfortés, on mange avec plaisir jusqu’à qu’on vienne nous réprimander (et c’est un euphémisme) en allant presque jusqu’à nous traiter de voleurs et de malpolis et nous reprendre les gâteaux qu’on n’avait pas encore touché. Le serveur avait simplement « posé ça là en attendant ». Non seulement le buffet retrouve sa platitude précédente mais les regards noirs et reproches restent en travers de nos gorges. Les omelettes étaient ensuite assez bonnes, mais la salade vinaigrette semblait tout droit sorti d’un sachet de chez Franprix. Enfin, on finit de manger les tartines et deux mini viennoiseries qui nous avaient été servies (normalement à volonté) et ça n’est que là qu’arrive un petit panier de viennoiseries… dans lequel on ne se sert pas parce qu’on a plus faim (plus d’une heure après notre arrivée, histoire d’être sûrs qu’on en mangerait pas trop) et parce qu’on hésite à savoir si on a le droit.
Des serveurs détestables, d’autres civils et polis, on part sans dire un mot en laissant l’argent sur la table.
Conclusion, à l’académie du pain, on y achète des pâtisseries, et encore, si votre porte monnaie est d’accord avec vos papilles, car il faut savourez bien chaque bouchée et racler son assiette pour en avoir (à peu près) pour son argent.
Bonjour
Pour ma part, mon mari et moi avons eu une intoxication alimentaire (plusieurs vomissements dans la soirée) après avoir mangé des quiches pas fraiches achetées dans cette boulangerie, une semaine après son ouverture. Bien entendu,nous n’y avons plus remis les pieds.
Coucou ne vous fachez pas …. j’y suis allé au 30 rue d’Alésia mais à 16h30 pas de pain mais seulement des baguettes TRADITION …. c’est dommage j’aurais aimé un VRAI pain tout simple comme quand j’étais petit c’est à dire bien cuit … j’imagine que le temps de cuisson réduit permet d’économiser de l’énergie donc le cout … je me souviens qu’autrefois les boulangers demandaient » cuit ou pas trop cuit » ! maintenant je n’ai pas le choix , pour moi c’est pas assez cuit . Est ce à cause des fours électriques ?(répondez moi )
Bon dans l’ensemble c’est pas mal …
Cordialement