J’avais voté, mes trois autres compères également. Suite à cela, le classement s’était naturellement établi, mais le secret autour du nom des lauréats restait entier. 18 participants pour ce second concours du pain Bio d’Ile-de-France, et bien sûr… un seul vainqueur !

Le classement se déroule ainsi :

1 – Frédéric PICHARD – 88, rue Cambronne – 75015 PARIS
2 – Denis HECHT – 86, rue du Rocher – 75017 PARIS
3 – Mickaël FORCHER – 1, av. Poissy – 78260 ACHERES
4 – Anthony BOSSON – L’ESSENTIEL – 73, bld Auguste Blanqui – 75013 PARIS
5 – Jean Pierre CARTON – LE BOULANGER DE SAINT GERMAIN – 47ter, bld St Germain 75005 PARIS
6 – Stéphane HENRY – MON PERE ETAIT BOULANGER – 2bis, bld Morland – 75004 PARIS
7 – Philippe CONAN – AU PECHES NORMANDS BIO – 2, rue Yves Toudic 75010 PARIS
8 – Audrey TRABACH – AUX TROIS PETITS MITRONS – 2, bld Louis Boon – 94370 SUCY EN BRIE
9 – Anthony BOSSON – L’ESSENTIEL MOUFFETARD – 2, rue Mouffetard – 75005 PARIS
10 – Rudy REGNERY – FANTASIIIA – 35, rue d’Alésia – 75014 PARIS
11 – Olivier GESTIN – L’ATELIER DU PAIN – 35, place St Ferdinand – 75017 PARIS
12 – Claude AZAÏS – EN CAS DE CAMPAGNE – 11, Av. des Murs du Parc – 94300 VINCENNES
13 – Didier BALIGOUT – 79 rue de Sommeville – 77380 COMBS LA VILLE
14 – Alban GORGE – 69, rue Daguerre – 75014 PARIS
15 – J. Michel CARTON – CARTON GARE DU NORD – 6, Bld de Denain 75010 PARIS
16 – Franck THOMASSE LA PANETIERE – 29, rue Marcel Allégot – 92190 MEUDON
17 – Franck METAIREAU – LE FOURNIL DES FRANCK’S – 34, rue Robert Giraudineau – 94300 VINCENNES
18 – Daniel POUPHARY – 28, rue Monge – 75005 PARIS

Frédéric Pichard, arborant fièrement son prix, en compagnie de Jacques Mabille

Frédéric Pichard succède donc à Michel Fabre, qui ne pouvait concourir cette année du fait de son titre obtenu l’an passé. Cela ne fait qu’un titre supplémentaire pour cette maison, déjà récompensée pour ses croissants ou ses galettes par le passé.
Les autres nominés m’intéressent plus, en définitive, puisque l’on retrouve en seconde place la boulangerie de Denis Hecht, représenté par sa femme et l’un de ses ouvriers. Cette discrète adresse du 17è arrondissement ne manque en effet pas de valeur, et c’est une excellente chose qu’ils commencent à se faire connaître en dehors de leur clientèle « locale ».

On passera sur les secrets de polichinelle, comme le fait que beaucoup des produits présentés avaient été réalisés par des ouvriers et non par les patrons eux-mêmes, ou que ces remises de prix sont surtout l’occasion de déboucher quelques bouteilles de champagne…
L’important, en définitive, demeure de proposer la même qualité au consommateur, comme l’a justement rappelé Jacques Mabille, le président du syndicat. En ce qui concerne le pain Bio, l’honnêteté et la rigueur devraient également être au coeur de la démarche : l’acide ascorbique, sans doute utilisé par quelques-uns des artisans en compétition, devrait être exclu comme c’est le cas pour la baguette de Tradition.

Dans tous les cas, je ne peux qu’espérer que certains artisans tout aussi talentueux participeront l’an prochain, à l’image de Jean-Paul Mathon, car il est dommage de retrouver dans l’ensemble des concours les mêmes têtes…

3 réflexions au sujet de « La maison Pichard remporte le second concours du pain Bio d’Ile-de-France »

  1. Bonsoir,
    Il est étonnant que les deux pains des boulangeries d’Anthony BOSSON – L’ESSENTIEL ne soient pas de niveau équivalent. Je pensais qu’il y avait des échanges entre les deux boutiques et que la fabrication était plus ou moins mise en commun : pains, pâtisserie… : les ouvriers les plus compétents dans chaque domaine oeuvrant pour les deux boutiques, quel que soit leur lieu de travail. Manifestement cela ne doit pas être le cas.

    • Sa ne veut rien dire exemple les galettes ! mon employeur à fini 1er ! et moi 12e en ouvrier alors que dans les faits elles ont été faite par toute une équipe qui les faits toutes pareils .. Mais vue que le jury à les produits à l’aveugle sa montre au moins qu’ils sont impartial …

      • Pour les galettes, cela dépend beaucoup des tables sur lesquelles elles « tombent ». Dans le cas présent, l’ensemble du jury ayant goûté les pains en compétition, la différence est moins justifiée.

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