Il y a des marques qui ne semblent pas connaître la crise : nouveaux produits, nouvelles boutiques, tout semble leur réussir et elles occupent fréquemment le devant de la scène…
Parmi elles, Kusmi Tea se tient en bonne place, célèbre notamment pour ses mélanges de thé « bien-être », dont le Detox – mélange de thé vert et de maté, parfumé à la citronnelle. La marque, reprise par les frères Orebi (groupe Orientis), ne cesse de se déployer autant à l’international qu’en France (à Bordeaux depuis quelques mois, d’ailleurs) et à Paris.
Aujourd’hui, elle investit le quartier des Abbesses. Prenant la place d’un marchand de journaux juste à côté de l’église Saint-Jean de Montmartre, en plein sur la place des Abbesses, une boutique Kusmi Tea a ouvert ce matin à 10h30. Nul doute que cela participera à la notoriété de la marque auprès des nombreux touristes de passage à cet endroit.
Je passais devant hier après-midi et les travaux n’étaient pas terminés, il restait beaucoup à faire sur la devanture. Pourtant, aujourd’hui, tout était en place, même si quelques détails restaient à ajuster, preuve en est de l’escabeau présent devant la boutique.
Vous trouverez donc au 15 rue des Abbesses la gamme Kusmi dans sa totalité, et, chose intéressante pour les gros consommateurs de thé dont je fais partie, la possibilité d’acquérir le thé en vrac, ce qui revient beaucoup moins cher. N’hésitez donc pas à y faire un tour après être passés chercher du pain chez Gontran Cherrier ou Alexine, situés non loin de là !
Ça me désespère. Je n’ai rien contre cette marque de thé en soi, mais chaque commerce indépendant qui ferme dans ce quartier (qui se trouve être mon quartier) est remplacé par une chaîne. Beaucoup ferment d’ailleurs au bout de quelques mois (les affaires doivent être moins juteuses qu’espéré) mais ne sont plus jamais remplacées par des indépendants… C’est triste !
Oui, c’est vrai que peu à peu le quartier perd de son âme et devient en quelque sorte un centre commercial à ciel ouvert… J’imagine que vu le prix des loyers, il est difficile de survivre pour des commerçants indépendants. Cela fait de belles vitrines pour ces marques, vu le caractère très cosmopolite des passants. L’économie se soucie peu des « locaux », malheureusement.