On peut reprocher certaines choses à Christophe Vasseur, mais certainement pas une absence de créativité et d’idées. Il justifie ainsi pleinement le nom donné à sa boulangerie, même si l’on pourrait se demander si tout cela ne fait pas partie d’un vaste plan de communication.
Toujours est-il que l’on peut saluer l’initiative prise pour les journées du Patrimoine, qui se tiendront demain et dimanche partout en France. Au 34 rue Yves Toudic, il sera bien entendu question de boulangerie, et notamment du décor de celle-ci, qui justifie son classement à l’inventaire supplémentaire des monuments historique. On y trouve de belles illustrations de la technique dite du ‘fixé sous verre’ : des peintures protégées du temps par des glaces collées à même la toile. Une conférencière traitera de ce sujet tout au long de l’après-midi.
En parallèle, le meunier partenaire de M. Vasseur – les Moulins Bourgeois – réalisera des démonstrations, tandis que l’historien Steven Kaplan interviendra, certainement dans son style habituel, si particulier et prêtant parfois à sourire. Les plus manuels pourront également prendre part à des ateliers de façonnage de pâte à pain.
C’est une pratique intéressante que de créer de l’événementiel autour de sa boulangerie, en dehors de l’activité habituelle. Cela donne au lieu une autre dimension et contribue à créer une vraie « marque » autour de l’endroit. Je ne doute pas du fait que cela rencontrera un vif succès, au vu du relai qu’à pu obtenir cette journée sur le web. Cette ouverture dominicale sera rapidement suivie par d’autres rendez-vous le week-end : les premiers samedis du mois, Du Pain et des Idées proposera, en plus de la gamme habituelle, des créations originales – comme un pain cacao, noix et canneberges.
Tout cela a du sens, sans nul doute. En tout cas, beaucoup plus que d’envoyer un communiqué de presse pour annoncer la création d’un sandwich jambon-beurre éphémère, aussi « name-droppé » soit-il. C’est pourtant les mêmes personnes qui sont à l’origine de ces initiatives. Christophe Vasseur et son agence de presse ont en effet communiqué sur un sandwich créé à l’occasion de la fête de la gastronomie, le 23 septembre. Heureusement que je ne suis pas trop sensible, parfois, sinon j’aurais eu tendance à tomber de ma chaise en lisant l’email.
Cette boulangerie vit sur la com’, et son patron sur ses connaissances en matière de marketing. Non pas que ses produits soient mauvais : ils sont bons. Et hors de prix.
M. Vasseur tente de faire passer sa « boutique » et non pas sa boulangerie pour une entreprise faisant partie du patrimoine national? Ce discours pour bobos en mal d’authenticité devrait être contre-balancé par une éthique. Dans le fournil de ce monsieur se succèdent des apprentis chinois jusqu’à point d’heures.
Bonjour,
Petite précision : il n’y a jamais eu d’apprentis « chinois » dans mon entreprise. Ce sont des japonais, qui viennent en stage ou qui sont en CDI et qui travaillent tous 40 heures par semaine.
Je sais que l’on ne peut pas plaire à tout le monde et qu’il est plus facile de critiquer que d’entreprendre, surtout lorsque l’on se cache derrière un pseudonyme, mais je trouve triste que vous en soyez réduit à si bas.
Bon courage..!
Bonjour Monsieur Vasseur,
Merci pour votre réponse, au moins les choses sont claires.
Belle soirée,
Rémi
Bjonjour Mr Vasseur,
Cela et vrai que vous jouez plus sur la com’ que sur la qualité de vos produits et de vos prestations. Pour preuve votre réaction à la critique de moa « …il est plus facile de critiquer que d’entreprendre… »
Pour preuve le message sur la porte d’entrée de votre boutique reprenant les dialogues d’un film connu, cela et excellent pour faire du tape a l’oeil auprès des clients.
Vous etes toujours entrain de vous faire passer pour un boulanger connaissant le métier sur le bout des doigts, faites place à un peu d’humilité, de solidarité avec les autres boulangers qui n’ont pas eu le recul d’un commercial pour développer leur affaire.
Cela et un message d’un jeune homme de province, de la france profonde qui le jour de son entretien pour un emploi de boulanger a du attendre plus d’une heure votre retard a votre boutique il y a de ça 6 ans. Et la cerise sur le gateau, pour me dire au final que vous ne cherchez pas de boulangers, cela était juste pour avoir un cv sous le coude. Pour finir vous avez ouvertement critiqué des boulangers dans le guide rose des meilleurs boulangeries de Paris, dont une ou j’ai travaillé, la meilleure qui plus est, boul-pat Dûchene 13Arr.
J’espère que ce message vous fera prendre conscience de la maladresse de tous un chacun.
Désolé des fautes d’orthographe d’un simple boulanger.
Cordialement.
Nicolas Masbou.
Bravo Nicolas.
Nous avons atteins des sommets d’arrogance et de manque d’humilité de la part de Christophe Vasseur dans sa dernière interview dans la Toque Magazine.
Je passe sur les superlatifs et qualificatifs usés jusqu’à la trame (star, graal, exceptionnel, génialement, nostalgie, excellence, incontournable, talentueux…). Mais je bondis lorsque l’individu se vante d’avoir atteins l’excellence après 15 jours de formation, 3 mois de stage et 4 ans d’expérience à raison de 20h de travail par jour (interviews y compris?).
Je suis ébahi. Moi qui « cent fois sur le métier remet mon ouvrage » je tombe de ma chaise.
Son secret, son Graal (on touche au sacré, des ingrédients haut de gamme : « de la farine, de l’eau, du gros sel, et 2 grammes de levure au kilo de farine ».
Incroyable, personne avant lui n’avait songé à faire du pain de cette façon. Les pauvres ignares que nous sommes ne peuvent même plus retourner sur les bancs de l’école car j’apprends aussi que les écoles françaises ne dispensent même plus « l’art du tour ».
Les intéressés apprécieront, nous qui formons des apprentis qui remportent des prix comme celui des du meilleur croissant au beurre d’Isigny de France par exemple.
Ouf nous sommes sauvés. Christophe Vasseur, qui travaille déjà 19 à 20h par jour va nous former bénévolement sur son temps libre (dixit l’intéressé).
Son Graal, le Pain des Amis (que j’ai goûté lors de mon dernier passage à Paris) remporte un tel succès que CV décide d’abandonner la baguette (que deviennent ses cleints « baguettes »???) et les sandwiches.
Mais tel un Picasso ou un Modigliani de la boulangerie, il ose revisiter le jambon beurre. Il ose s’attaquer à l’Everest de la gastronomie française. Lui qui avait déjà trouvé son Graal, que va t’il lui rester à découvrir?
Et bien, lors de la visite du secrétaire d’Etat F Lefevre, il lui propose son chef d’oeuvre : pain, beurre de Pamplie, jambon à l’os et…et…de la moutarde forte.
Je rends mon tablier, je change de métier, face à un tel génie que nous reste t’il à faire nous les sans-grades, les boulangers amateurs?
Demain je vais me réveiller en me disant que finalement tout cela n’est qu’un mauvais rêve et je n’y penserais plus…jusqu’à ce je clic sur un lien du Point.fr (http://www.lepoint.fr/gastronomie/un-jambon-beurre-version-luxe-23-09-2011-1376751_82.php) Et je vais découvrir que pour réussir le Pain des Amis, il faut le laisser fermenter « dans le noir le plus complet ».
Pour sur, Chritophe Vasseur a du faire appel aux meilleures agences de com de la planète pour trouver de telles idées.
Un ami, MOF de son état (4 ans de travail pour seulement le concours), me disait encore il y a peu, qu’être titré MOF s’est bien. Ce qui est encore plus fort s’est d’être capable tous les matins de se remettre en cause et de savoir qu’on ne sait jamais.
Leçon d’humilité que pourrais méditer Christophe Vasseur.
Si Christophe Vasseur souhaite voir ce qui se fait en province, je l’accueillerais chaleureusement et s’est avec plaisir que je partagerais avec lui « mon pain des amis » que je fais depuis des années et dont le secret m’ a été révélé par un autre boulanger qui le tenait lui même d’un autre boulanger qui le tenais lui même…etc
Eric Marché, humble boulanger de province
Une communication basée sur un bon produit, non pardon, sur un excellent produit est un bienfait pour l’ensemble de la profession !
Donc merci Christophe !
Christophe Vasseur fait venir des japonais, ça fait bien pour son image de marque mieux qu’un français de Paris motivé à qui il n’a que du mépris, ce personnage n’a également aucune parole d’honneur, à bon entendeur à tous ceux qui croient avoir la chance de faire un stage, donc bosser gratuitement dans son entreprise!