Bonne année 2019. Si les voeux se ressemblent toujours un peu, j’aurais du mal à faire original en souhaitant à chacun d’entre vous de la santé, du bonheur, de la réussite… mais aussi un peu de folie pour éclairer vos journées, les plus sombres comme les plus heureuses, l’envie d’aller plus loin pour découvrir de nouveaux territoires, continuer à écrire des histoires toutes aussi riches et passionnantes les unes que les autres.
Ma sincérité et mes convictions n’ont pas varié, elles. La profession étant prolixe en matière de rumeurs diverses et variées, j’ai ainsi pu avoir l’écho de projets d’installation, de financements occultes de la part de x ou y pour descendre en flammes des concurrents, … et j’avoue que tout cela me ferait rire si ces pratiques ne confinaient pas tant au ridicule. Les relations que j’entretiens ou ai pu entretenir avec les différents acteurs de la filière blé-farine-pain ont toujours eu pour dénominateur commun le maintien total de ma liberté de ton et de pensée. Au delà du besoin naturel de vivre et de me nourrir, chose permise par la rémunération induite par les services de rédaction et de conseil que je peux fournir, mon objectif est toujours de parvenir à faire porter au mieux le message qui m’anime autour de la boulangerie.
J’ai fini par comprendre et intégrer que ce n’était pas en heurtant que l’on était audible, que la lutte perpétuelle et la logique de combat usaient mon lectorat autant qu’ils m’usaient. Sans pour autant tomber dans un positivisme béat ou faire taire toute idée de critique, mon objectif est à présent de valoriser le progrès, chercher à le développer et à l’accompagner et plus de pointer du doigt les pratiques que je juge contraires à cette dynamique… avec comme fil conducteur l’idée de construire une vision claire et pertinente d’une boulangerie moderne, ouverte sur le monde et proche de ses valeurs.
Au delà de ce travail, j’ai bien conscience que l’étiquette de trublion et d’éternel insatisfait sera difficile à effacer, mais je ne cherche même pas réellement à le faire. J’assume mon parcours, mes erreurs et ne renie aucun des mots que j’ai pu écrire. Disons que cette évolution que je qualifierais de naturelle est autant le fruit de l’âge, sans doute, que d’une conscience permanente de l’urgence du changement à mener dans les professions artisanales… ce qui nécessite d’agir de façon pertinente et productive.
En bref, le painrisien est mort, vive le painrisien. A très vite pour de nouveaux partages, découvertes, réflexions et bien plus encore !
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Bonjour Rémi,
Je viens de parcourir tes dernières publications sur ton blog, ce que je n’avais pas fait depuis un moment, et je fais halte sur ton billet du 1er janvier, dont l’intention affichée est claire. Bravo pour cette évolution plus positive et nuancée de tes jugements ; ils n’en prennent que plus de valeur. Bonne journée, François Dumoulin