Cette semaine, c’est la fête du pain. Partout en France sont organisées des animations visant à promouvoir ce métier artisanal, et notamment à Paris. Depuis hier un fournil géant a été reconstitué sur le parvis de Notre-Dame. Au programme, fabrication de pain, accueil des visiteurs (250 000 attendus cette année !)… Ainsi que la finale France pour les sélections internationales de la Coupe du monde de la Boulangerie.
Vous pouvez retrouver des informations sur les manifestations prévues à travers le pays sur http://www.lafetedupain.com/
Je ne suis pas certain que cet événement ait une grande portée pour le grand public, mis à part à Paris où l’emplacement et les concours qui s’y déroulent créent de l’affluence. Les animations restent assez timides et limitées, c’est dommage. Dans un sens, le pain se vit aussi toute l’année chez son boulanger, qui devrait être le plus à même de donner à chacun le goût d’essayer de nouvelles saveurs et de découvrir ses produits. Malheureusement, la filière fait plutôt dans le traditionnel et dans le « balisé » : comme je l’ai déjà relevé précédemment, les gammes de produits sont uniformisées et peu qualitatives. Quelques jours ne suffisent pas à rattraper une année de tristesse gustative…