Plus que quelques jours avant Noël, et le temps ne nous y a pas vraiment préparés : il fait ces derniers jours une douceur assez surprenante, d’autant plus comparé à l’hiver rigoureux que nous avons vécu l’an passé. Où sont passés la neige, le froid, les vêtements chauds… ? Bonne question.

Ce n’est pas pour autant qu’il faudrait se laisser abattre et renoncer de donner à nos repas des allures de fête. Nous avions déjà parlé du pain, faisons un tour du côté des gourmandises et plus particulièrement des desserts. Les possibilités ne manquent pas, les différentes pâtisseries de la capitale ayant, comme chaque année, développé de belles gammes de bûches et autres entremets, destinés à satisfaire les gourmands en quête d’une fin de repas en fanfare.
Vous finirez bien par le comprendre, je suis toujours à la recherche de gâteaux à l’esthétique soignée, quelque chose qui parvienne à faire pétiller l’oeil avant d’en faire de même avec les papilles. Malheureusement, il arrive que seul un des deux effets soit présent… et je dois dire que dans le cas présent, ce fut un peu le cas.

Comment résister à ce chapeau de Père Noël ? Immédiatement, c’est mon âme d’enfant qui m’a fait entrer dans la boutique Fauchon de la Place de la Madeleine, et indiquer promptement mon choix au personnel de vente. Nom de code de l’opération ? Baby Choc. Que cache cette étonnante pâtisserie ? En réalité, la partie supérieure colorée en rouge est une coque de chocolat au lait, sous laquelle se cache un macaron au chocolat noir. Seule la base constitue à proprement parler la pâtisserie, renfermant sous un enrobage de mousse de lait un coeur de ganache au chocolat au lait ainsi qu’une mousse également parfumée avec ce type de chocolat. Le petit pompon est une guimauve nature.
Certes, les yeux sont satisfaits, mais qu’en est-il pour le goût ? Malheureusement, c’est ici que cela pèche : l’ensemble est assez sucré, le chocolat au lait n’aidant pas. De plus, le macaron ne trouve pas vraiment sa place dans cet ensemble, en plus d’être uniformément mou. La coque n’est pas légèrement craquante comme elle devrait l’être. Pour le reste, la mousse de lait est agréable, même si la ganache qu’elle renferme est légèrement collante.

Néanmoins, la dégustation demeure assez ludique, on se surprend à essayer des accords entre les différents composants fondants, croquants et moelleux de la pâtisserie, ce qui n’est pas désagréable. Cela peine tout de même à compenser les défauts cités précédemment. D’autant plus quand on considère le prix de cette création… 12 euros ! Voilà de quoi se payer plusieurs pâtisseries dans des maisons tout à fait respectables de la capitale. J’ai du mal à comprendre cette politique tarifaire réellement élitiste, mais soit, si la clientèle du 8è arrondissement est prête à mettre ce prix… Pour moi, c’est un raté, et c’est bien dommage car je dois admettre que j’avais été plutôt séduit par les dernières créations du nouveau chef Fabien Rouillard. Espérons simplement que cela ne soit qu’une tâche d’huile dans un océan de douceurs.

Baby Choc, pâtisserie proposée chez Fauchon, 24-26 place de la Madeleine – 75008 Paris à l’occasion des fêtes de fin d’année, 12 euros la pièce individuelle.

Une réflexion au sujet de « Pâtisserie du jour : Baby Choc, Fauchon (Paris 8è) »

  1. Effectivement patisserie reconue ne veut pas dire que tout est bon! Je trouve qu’ils en font tres souvent trop trop trop…
    Il daut revenir aux classiques tout en les revisitant moderement!

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