Difficile d’échapper au traditionnel billet de nouvelle année. Recevez donc tous les voeux possibles de la part du painrisien : que 2013 soit pour vous une année épanouissante, remplie de réussites autant privées que professionnelles. Certes, ce n’est qu’un chiffre qui change dans une date, mais on peut choisir d’y donner de l’importance pour provoquer un changement, se fixer des objectifs pour avancer toujours plus vers ce que l’on aspire à faire ou devenir…

On appelle ça couramment de bonnes résolutions, d’ailleurs. Je dois avouer que je n’en ai jamais été un grand adepte, surtout s’il faut les provoquer du fait de la période, c’est l’occasion de revenir un peu sur les engagements du painrisien pour l’avenir… Je n’ai pas la prétention d’être un journaliste, mais cela ne me dispense pas d’être rigoureux et exigeant vis à vis de mon travail. Dès lors, en 2013 encore plus qu’en 2012, je ferai en sorte de l’information que vous trouverez ici soit toujours plus pertinente et objective… en évitant donc de monter trop rapidement dans les tours comme j’ai pu le faire par le passé et en prenant encore mieux en compte le facteur humain qui est essentiel en matière de boulangerie et de pâtisserie : nous ne devons pas sacrifier le plaisir de ceux qui font nos gourmandises et pains sur l’autel du goût. Dans tous les cas, cela finit par se retrouver : les produits expriment ce que sont ceux qui les font, pas forcément à court terme, mais c’est inévitable.

2013, ce sera aussi pour moi l’année du CAP Boulangerie comme j’ai pu vous l’annoncer – et j’en profite pour remercier chacune des personnes m’ayant exprimé son soutien pour cette nouvelle étape. Il y a là beaucoup de chemin à parcourir mais je suis confiant.

Pour commencer cette nouvelle année, j’ai voulu y aller en douceur… ou plutôt débuter avec une douceur, et cela tombait bien puisque le toujours très créatif chef d’Acide Macaron, Jonathan Blot, avait élaboré à cette occasion une pâtisserie porteuse de symboles et ancrée dans son histoire.
On ne doit jamais oublier d’où l’on vient, qui l’on est : ce sont des repères pour nous construire au quotidien. La gastronomie est un moyen d’expression formidable pour offrir aux autres un peu de notre univers. C’est précisément le cas ici : ce petit entremet baptisé « Liban 2013 » rappelle les inspirations du pâtissier… à commencer par l’Arak, un alcool traditionnel particulièrement apprécié au Liban. Il est préparé à partir de jus de raisin distillé en eau-de-vie auquel on ajoute des graines d’anis. Le citron, seconde saveur dominante de la création, nous renvoie directement au nom de son entreprise : nous ne sommes pas chez Acide pour rien, ici, le chef est un amoureux des agrumes !

Liban 2013, Acide Macaron

Associé au citron, il s’exprime tout d’abord dans une mousse légère qui enrobe un coeur riche en parfums et textures. On y retrouve en effet deux couches de biscuit imbibé à l’Arak. La spécificité de la réalisation est l’inclusion de semoule, ce qui permet à l’ensemble de conserver de la consistance tout en restant moelleux et en supportant l’imbibage. Son petit côté granuleux surprend par une texture inhabituelle dans une pâtisserie. Les notes anisées se marient avec beaucoup de finesse au crémeux citron, très équilibré en terme d’acidité.
Tout à fait au centre, c’est une gelée à la mélasse qui vient compléter ce tableau gourmand. Elle lui apporte en effet une touche sucrée et des arômes de réglisse. L’objectif était d’obtenir un gâteau très fondant, à déguster à la cuillère en fin de repas.

Intérieur du gâteau Liban 2013, Acide Macaron

Voilà donc une belle façon de commencer l’année, entre ancrages, douceur et associations de saveurs originales… le présage de nouvelles aventures gastronomiques pour les mois à venir ! Merci à tous pour votre fidélité, et à très vite.

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